Mercredi 02 mars: Un livre étonnant.

Aujourd’hui, ce sera une journée off pour moi et je vais en profiter pour lire un peu. A mon arrivée au gite, j’avais vu des livres qui me faisaient de l’oeil et particulièrement un, au nom doux et chatoyant : Comment chier dans les bois? .

Après une bonne douche, d’ailleurs l’eau ici est formidable, peu riche en calcaire, laissant une peau douce sans crème hydratante, je pars pour la ferme de la Grangette située à Estaires. C’est toujours le cousin, amateur de produits locaux qui nous en avait parlé.

ferme de la grangette

La ferme de la Grangette.

La ferme se situe dans un cadre parfait, loin de la ville et des voitures. Ca change de ce que peut proposer la Belgique, en tout cas dans le Hainaut. Les animaux sont élevés en pleine nature avec l’amour de ses éleveurs. Ils mènent une vie paisible. Ce qui devrait être le cas pour tous nos animaux. Il n’y a rien de mieux que de savourer une viande dont on sait que l’animal n’a pas subi des atrocités toute sa vie.

On y trouve comme dans les fermes d’antan, vaches, cochons, agneaux et boeufs. Peu d’éleveurs de nos jours élèvent plusieurs sortes d’animaux. Aujourd’hui, on s’attarde sur un animal en grosse production. Pourtant, justement avec le livre que je lis en ce moment : Nous sommes ce que nous mangeons, il est plutôt intéressant de posséder des animaux différents. Chacun contribue à une action pour la terre et ensemble ils préparent le terrain.

J’ai l’occasion de parler avec l’éleveur. ( un beau gosse d’ailleurs ) Il me raconte les difficultés de l’agriculture, les bâtons que la société met dans leurs chemins et la tristesse d’amener ses bêtes à l’abattoir qui sont presque tous devenus privés. Un métier devenu éprouvant depuis la mondialisation! Il n’y a pas de place pour les petits!

Lecture étonnant : Comment chier dans les bois?

Cette après-midi, je la passe seule assise devant le foyer du Barrioz. Je profite des rayons du soleil qui chauffent un peu. La luminosité est excellente. Discrètement, je sors mon livre dont le titre pourrait peut-être choquer et je commence à le lire. Il est vrai que c’est tout un art que de se délester de quelques grammes ( voir kilos après une orgie de bouffe? ) dans la nature si le cas se présentait.

Je trouve le sujet cocasse et finalement loin d’être dénué de sens. J’apprends pourquoi il est important de ne pas déféquer n’importe où et les risques que ça engendre pour la nature. Car mine de rien, sur Terre, il y a pas mal de déjections laissées par les animaux mais aussi par les randonneurs.

J’apprends aussi qu’il existe des astuces pour ne pas laisser de traces après son passage. Notamment, vous pouvez faire un trou, et recouvrir le tout. Mais aussi, il existe des boites pour cet usage que vous reprenez avec vous et que vous videz à la prochaine visite dans des toilettes… Il y a aussi les sacs à caca… Bon , tout un programme… Je vous laisse cogiter sur toute cette poésie!

Jeudi 03 mars : rendez-vous au crêt du boeuf.

Après avoir fait le crêt du poulet, aujourd’hui j’attaque à un autre animal : le boeuf. Il est situé au 7 Laux. J’avoue que m’attaquer encore à une randonnée est de l’exploit! Je n’en fais jamais autant en une semaine! Mais comme dirait une ancienne candidate de Kohlanta, il n’y a pas de fatigue qui soit! Et après tout, je suis venue ici pour en chier. ( Ca me rappelle le titre d’un livre..)

Le marché d’Allevard

Tout d’abord, encore une fois, je prends la direction d’Allevard pour le marché. Il faut dire que les marchés en France, c’est quelque chose! On ne trouve pas d’équivalent en Belgique. Ici, il y a beaucoup de producteurs locaux mais sur les nôtres c’est surtout des revendeurs.

Je rencontre une des employées du foyer du Barrioz qui me donne de bons conseils. Notamment quel étale je dois éviter et vers quels producteurs je dois me tourner. Me voilà en train de papoter en plein milieu du marché quand soudain le propriétaire du gite arrive également. Il se mêle alors à notre discussion. J’ai le sentiment d’être dans une atmosphère familière, en terrain conquis, connaissant déjà plein de monde.

Le temps passe vite et c’est le panier rempli de légumes que je regagne la voiture pour prendre la direction du crêt du boeuf.

Le crêt du boeuf

Sur place , aux 7 Laux, je troque mon pantalon de randonnée pour celui de ski. Heureusement, j’avais acheté un legging conçu pour le froid chez Décathlon que j’avais glissé en dessous. Il est parfait d’ailleurs! Ca aide beaucoup quand on est frileux! Pas question de montrer mes fesses à tout le monde quand même!

Cette fois-ci, je ne mets pas autant de couches que lundi pour le crêt du poulet. J’ai eu trop chaud! Je dégoulinais de sueur et ce n’est pas agréable car on se refroidit vite! De plus, la randonnée promet de belles montées car je pars pour 400m de dénivelés! J’appréhende déjà! Je n’ai plus 20 ans! Ou presque!

La randonnée commence tranquille pendant un petit km. Le soleil chauffe et les montagnes enneigées qui se dévoilent entre les sapins valent le coup d’oeil. Puis l’ascension se profile. En effet, il faut compter plus d’1 heure à grimper les 400 m de dénivelés. Et bien sûr, je fais toujours beaucoup de pauses.

Le balisage est bien présent, le chemin facile à suivre. Je remarque qu’il n’y a pas beaucoup de monde. Et c’est vraiment appréciable! Aucun bruit, à part le crunch crunch de mes raquettes dans la neige et mon essoufflement grandissant.

C’est dur, mais ça en vaut la peine car en haut la vue est splendide!

Arrivée au crêt du bœuf, une petite touffe d’herbe me permet de m’asseoir pour manger. Au loin, des skieurs s’en donnent à cœur joie. D’ailleurs, le cri des enfants me parvient jusque là. Quel bonheur de profiter de ces instants magiques! Les batteries se rechargent! Et je me dis que cela doit être la vie rêvée que d’habiter dans la région pour profiter régulièrement de cette bulle d’oxygène!

La descente se passe plutôt bien. Il faut dire que les raquettes aident vraiment. C’est presque impossible de glisser! Moi qui ai peur des descentes c’est presque trop facile!

Et en l’espace d’1 h, je retourne à la station où un marché ( encore) s’est installé. Et encore une fois, je profite pour faire le plein de charcuterie. Il y aura de quoi rapporter en Belgique! Heureusement la voiture est grande! D’ailleurs demain, c’est le dernier jour. Et c’est là que mes vacances se terminent.

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J’espère que ce récit vous a plu! A très vite.

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Un commentaire sur “Destination vacances d’hiver dans le Haut-Breda. (5)

  1. Alex says:

    Très intéressant tes vacances j’ai bien aimé, c’est captivant j’avais l’impression de te voir faire tes activités… 😊 J’ai appris certains choses aussi… Et pour la nourriture j imagine que ça doit être délicieux rien à voir avec les magasins.. Bravo tu as fait beaucoup de trajet et les photos sont belles 🤩

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