Fumio Sasaki vivait une vie stressée et encombrée par de tas de choses qui accaparaient son temps et son énergie. Et puis il a décidé de changer tout pour se concentrer sur L’essentiel et rien d’autre. Voici un livre qui ouvre le champ des possibles avec des réflexions percutantes qui permettent de se remettre en question sur la vision de la richesse, du bonheur , et même sur soi-même. Et si le bonheur se trouvait dans le minimalisme?
Etre minimaliste, ça veut dire quoi?
On nait TOUS minimalistes, sans aucune possession matérialiste. Pour l’auteur, un minimaliste est une personne qui sait ce qui est vraiment important pour lui et réduit considérablement ses affaires à l’essentiel.
De nos jours, on a trop d’informations à traiter. On est envahi chaque jour de pubs, d’info sur les médias, les réseaux. Dans la tête, on s’encombre de superflu qui nous pourrit bien la vie! C’est d’ailleurs pour ça qu’en vacances en général, on se sent plus léger car on laisse tout ça derrière nous. D’ailleurs Pierre Rabhi, conseille de faire un jeûne de l’information régulièrement pour se recentrer vers notre mère nature et nos sensations. La pollution est partout; surtout de nos jours avec tous les moyens de communications mis à notre disposition.
Pourquoi accumulons-nous autant de choses ?
On en veut toujours plus. On n’est jamais satisfait alors qu’on a déjà tout! Ce que l’on a déjà, on l’a voulu: notre travail, notre maison, nos vêtements,…
Le premier problème est la lassitude qui s’installe très vite. Les choses deviennent normales. Le plaisir du nouveau disparait progressivement après plusieurs utilisations. Et on sait que cela va arriver, mais on achète quand même encore des choses qui ne sont pas essentielles.
Ensuite, comme on ne sait ce que sera demain, on accumule autant que possible comme pour faire des réserves si on hiberne. Pour cela, il faut de l’argent, alors on juge les autres sur leur richesse. On se perçoit que pour réussir sa vie, il faut être riche et que le bonheur s’achète. La société nous a vendu ce modèle comme objectif de vie.
Enfin, on ne sait pas prédire nos sentiments futurs. On ne sait pas dire si on aimera encore dans 1 mois, 1 an, 10 ans. On se fie à nos émotions présentes. Et du coup, on rachète encore une blouse, un nouveau gadget.
Le besoin de reconnaissance.
On n’est pas programmé pour vivre seul sans le regard des autres. Notre vie n’a de la valeur qu’à travers nos actes dans le monde extérieur. L’amour propre et le narcissisme sont indispensables pour vivre. C’est pour ça que le matériel a une place importante dans nos vies. Il sert à exprimer nos valeurs et notre personnalité indirectement.
Il arrive à tous d’acheter un vêtement ou un objet parce que c’est bien. On se donne de la valeur à travers cet objet. Or, on amasse tellement que finalement on devient esclave à devoir ranger, nettoyer. On passe beaucoup de temps ou au contraire on laisse tout trainer , à ne rien laver et à se noyer avec toutes nos accumulations. Les objets n’ont pas de super pouvoirs mais on leur en a donné!
Pourquoi être minimaliste aide aux taches ménagères?
L’auteur pense qu’on ne nait pas paresseux. Si on laisse trainer les choses, comme la vaisselle, le linge sale, les papiers,… c’est parce qu’on est accablé de trop de choses. Avec moins, ce n’est plus une corvée. On se sent moins débordé.
De plus, il est important de faire de nos taches des habitudes. “L’excellence n’est pas un acte mais une habitude” disait Aristote. En faisant nos taches de manière quotidienne, on accomplit sans réfléchir et cela ne devient plus une corvée. On en retire que de la satisfaction, comme de voir sa maison toujours en ordre. On se sent tout de suite mieux!
Qu’apporte une vie minimaliste?
-Tout d’abord de la liberté. On n’est plus enchainé à des objets.
-On met de la distance avec les choses qui n’ont plus de super pouvoirs .Ils ont de l’utilité.
-On peut enfin être soi-même sans se comparer aux autres, sans vouloir plus.
-On accumule des souvenirs d’expériences, du vécu. L’argent ne se place plus dans un manteau à 1000€ qui aura perdu tout son attrait après plusieurs semaines. Il est consacré à des expériences vécues, des moments de partages et des souvenirs tels les voyages.
En conclusion:
Il faut mettre fin aux comparaisons avec les autres. Il y aura toujours meilleurs que nous, plus riches que nous. On se bloque si on s’arrête à notre nullité.
Le bonheur n’est pas d’avoir ce que l’on veut mais de vouloir ce que l’on a déjà. Rabbi Hyman Schachtel.
Si le sujet vous a intéressé, retrouvez d’autres articles sur le minimalisme sur mon blog.