Aujourd’hui, j’ai décidé à la façon d’un journal intime, de vous partager mes vacances dans le Haut-Breda, en France. Suivez-moi pour une semaine dans cette belle région du massif de Belledonne qui ne m’est pas inconnue car je vous en avais déjà parlé durant les vacances d’hiver, au mois de janvier. J’étais partie à côté d’Allevard-les-bains.
Samedi 26 février : la découverte du logement dans le Haut-Breda.
Le départ
Le jour du départ, je suis toujours un peu stressée, angoissée pour des tas de raisons. J’espère ne rien oublier ou que tout se passera bien à la maison pendant mon absence. Ce n’est pas que je la laisse vide car mon fils reste là. Mais je ressens toujours un sentiment d’inconfort.
Le coffre de la voiture est rempli à ras bord. Il faut dire que j’aime un certain confort comme le fait d’emporter mon propre oreiller. Rien de pire que de passer de mauvaises nuits et d’être croquée toute une semaine. La luge fait partie du voyage. J’espère enfin l’utiliser car ici en Belgique l’hiver n’a pas été vraiment présent. Et puis, il y a tout le reste, notamment de l’eau et quelques premières provisions.
A bon port!
Après 8 heures de trajet, j’arrive à ma destination, à la Ferrière, enfin pas tout à fait. Philippe, le propriétaire du gite, m’y attend, près d’un chemin peu praticable, à moins de posséder un 4×4. En effet, il y a 15 minutes à pied pour accéder au gite ou 5 minutes, heureusement, grâce à son Buggy. Je me voyais mal remonter tout notre attirail par la forêt!
On embarque le tout dans son véhicule et on se dirige effectivement sur une route un peu chaotique et verglacée. Pour tout dire, je n’en mène pas large mais je fais semblant de rien. D’ailleurs, je profite pour échanger quelques mots et j’apprends que Philippe connait notre cousin Jean-François.
Jean-François est une personne que j’ai beaucoup appréciée lorsque je suis partie en janvier. C’est un homme proche de la nature, loin de la modernité et avec des valeurs qui me font échos. Et c’est avec plaisir, que j’aurai l’occasion de le revoir durant cette semaine de vacances dans le Haut-Breda.
En arrivant au gite, qui est contiguë à la maison du propriétaire, je suis accueillie par deux Patous. Ce sont des chiens de montagne des Pyrénées. Ils sont imposants mais doux comme des agneaux. Le gite est niché au pied du Haut-Breda, loin de la civilisation. Il est plein de charme!
En quelques instants, on débarque tout notre équipement. Et c’est avec un peu de mal que j’accède au logement. En effet, il y a une montée assez rude et verglacée pour y parvenir. Par 2 fois, comme une avalanche, je glisse en arrière; impossible d’y grimper sans un coup de main. Il y a donc 2 Patous et une pataude. La fille de la ville est bien là!
Le logement.
Philippe me fait le tour du logement qui est très chaleureux, comme dans une cabane avec un poêle à bois. Il y a tout le nécessaire, même une réserve d’eau. Ce qui est bien vu étant donnée que nous n’avons pas accès à la voiture. La chambre est spacieuse, le lit confortable. Cette semaine va être un dépaysement total, au milieu de la nature.
Après le départ du propriétaire du gite, on allume un feu. Il faut dire que c’est un plaisir que j’apprécie car je n’ai pas de cheminée. La chaleur d’un feu est si agréable lorsque dehors il fait -2°. Pendant ce temps, je déballe les affaires et farfouille dans les armoires.
Je découvre plein de livres rangés un peu partout, d’auteurs connus tels que Harlan Coben. Mais j’en découvre 2 qui m’interpellent : Comment chier dans les bois? et Belledonne à petits pas. Ce dernier est un livre de balades dans la région du Haut-Breda dans lequel sont inscrits les pensées d’une randonneuse avec ses filles. Cela date de 2006. Je trouve ça formidable de lire les écrits de quelqu’un qui est passé par là. Et c’est peut-être ça qui me pousse aujourd’hui à écrire cet article, version journal intime.
Concernant le premier, le titre m’a fait d’abord rigolé et puis m’a mise dans la réalité. C’est vrai que lorsqu’on randonne toute une journée, la question se pose. Non pas du lieu à trouver, mais plutôt comment préserver la nature car nos déjections restent polluantes. Du coup, avec mon petit verre de rosé ( que j’avais pensé à prendre), installée dans le canapé, le bouquin à la main, les vacances débutent plutôt bien.
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Histoire à suivre….
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J adore, la facon que tu raconte tes vacances ça donne envie de savoir la suite.. J’ai bien rigolé avec le livre que tu as trouvé… Les chiens sont beaux et oui la cheminée tellement bien d’être près du feu…